Ses première aventures, alors écrites,
datent des années 50 lorsque Ian Fleming, un anglais ayant servi au
contre-espionnage durant la seconde guerre mondiale, se sert de ce qu’il
a vécu durant le conflit pour donner vie au désormais plus célèbre des
espions. En effet, pendant la guerre, Fleming a participé à plusieurs
projets dont certains ressemblent furieusement aux scénarios des films
les plus fous : le projet « Sans Pitié » par exemple (qui eut d’ailleurs
droit à une adaptation cinématographique, «U571» ) : voir ici.
Il s’inspire alors du caractère et du
mode de vie d’un véritable espion du MI6 et ami à lui, Wilfried
Dunderdale, pour forger celui qui sera un adepte inconditionnel des
voitures séduisantes et des filles rapides (à moins que ce ne soit
l’inverse).
Bref.
Au moment
où il finit « Espions, faites vos jeux » (en 1952, et qui deviendra
plus tard « Casino Royale »), Fleming est embêté et cherche encore le
nom de son personnage. C’est alors que son regard se porte sur un
ouvrage de sa bibliothèque, signé d’un célèbre ornithologue américain de
l’époque, James Bond…
Un peu à la manière de Freddy Krueger,
qui tient son nom d’un enfant qui martyrisait Wes Craven, le
réalisateur, lorsqu’il était petit, James Bond 007 était né.
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