L’un des problèmes majeurs qui attaque la vie sur terre. En effet, la mauvaise gestion des ressources naturelles par l’homme qui extrait plus d’individus que les populations ne peuvent supporter via le renouvellement naturel.
En effet, la croissance de la population humaine exerce une influence profonde sur l’environnement. En termes simples, la surpopulation signifie qu’il y a plus de gens qu’il n’y a de ressources pour subvenir à leurs besoins.
Pratiquement tous les problèmes d’environnement auxquels nous sommes confrontés de nos jours selon les spécialistes, peuvent être attribués à l’augmentation de la population de la planète. Aujourd’hui, la Terre compte 7 milliards d’êtres humains; moyennant un taux de croissance planétaire annuel de 1,8 %, trois nouvelles âmes viennent s’ajouter à cette population chaque seconde. Cela représente une hausse de près de 60 % depuis 1970 et de plus de 150 % depuis la Deuxième Guerre Mondiale.
Ajouter à cela le changement des modes de consommation et la croissance économique. L’abondance est un problème car plus elle augmente, plus le taux d’utilisation des ressources par tête d’habitant est élevé. Moins de 20 % de la population contrôle 80 % des richesses et des ressources du globe. Le haut niveau de vie qui va de pair avec l’augmentation de la production et de la consommation de biens est la principale cause de pollution et de dégradation de l’environnement.
En effet, l’homme ne cesse d’exploiter de façon exagérée et ce pour des fins alimentaires, industriels, pharmaceutiques, énergétiques, ornementales, de loisir, de matière première, récréatives ou encore pour les animaux de compagnie.
Ce problème de la surexploitation de la biodiversité provient d’une mauvaise gestion des ressources naturelles par l’homme qui extrait plus d’individus que les populations ne peuvent supporter via le renouvellement naturel.
Cette surexploitation entraîne des conséquences écologiques néfastes sur le renouvellement des espèces, voir même l’évolution génétique sur la terre. D’ailleurs le recours de l’agriculture à des espèces sélectionnées génétiquement comme les hybrides ne fait qu’aggraver le phénomène.
Actuellement, la surexploitation représente une menace pour plus d’un tiers des mammifères (primates, carnivores, lagomorphes…) ; mais également une menace pour les populations piscicoles. En effet, depuis 1950, on a constaté une multiplication par cinq des prélèvements de poissons marins en Méditerranée (morue, thon…) qui entraine une chute importante des effectifs.
L’exploitation des espèces par l’homme est une cause de mortalité additionnelle (en sus de la mortalité naturelle).
Si les individus d’une espèce sont capturés plus rapidement qu’ils ne peuvent se reproduire ou si la fécondité de l’espèce n’augmente pas, le taux de croissance de la population va décliner.
Dans le bassin méditerranéen à cause de la surpêche et la pèche clandestine, , les populations de grands poissons ont diminué énormément au cours des 50 dernières années
Prenant aussi, le cas des insectes prédateurs par exemple, la baisse des effectifs d’une population suite à une utilisation exagérée des pesticides peut entrainer indirectement la chute des effectifs d’autres espèces liées, et ainsi voir l’apparition d’une nouvelle génération d’insectes plus agressives ou l’apparition du phénomène de l’adaptation de l’espèce à ce produit suite au modification génétique.
C’est le cas également lorsqu’un prédateur voit les effectifs de la population proie chuter. Par exemple, le déclin des populations de poissons à cause de la sur-pêche peut contribuer au déclin d’autres espèces marines, notamment certains oiseaux et mammifères.
Par Najeh Dali
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